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Écologie des eaux

Informations complémentaires sur le thème «Écologie des eaux».


Base juridique de la protection des espèces

En vertu de l'article 78 de la Constitution fédérale sur la protection de la nature et du patrimoine culturel, la Confédération est habilitée à élaborer des prescriptions pour la protection de la faune et de la flore. L'article 80 lui donne le droit de formuler des règlements. Ainsi, la règle suivante s'applique :

  • Conservation de la biodiversité naturelle des poissons et des écrevisses (art. 3).
  • Protection spéciale des espèces menacées (art. 5)
  • Promotion des stocks (populations) qui existent encore aujourd'hui
  • S’abstenir d'introduire des espèces de poissons non indigènes si cela met en danger les espèces indigènes (art. 6 BGF)
  • Maintenir et améliorer les habitats des poissons, en tenant compte des besoins spécifiques des espèces (articles 5, 7 et 9, paragraphe 1, lettre a)).
  • Assurer la libre migration des poissons (Art. 9 para. 1 let. b).

Espèces menacées d'extinction

Selon la "liste rouge" de l'Office fédéral de l'environnement (OFEV), huit autres espèces de poissons ont disparu au cours des 100 dernières années : Lamproie de rivière, esturgeon de l'Atlantique, esturgeon de la Méditerranée, alose feinte, saumon, truite de mer, huchon. Parmi les espèces présentes aujourd'hui, six sont classées dans la "liste rouge" dans la catégorie de danger "menacé d'extinction" : Roi du Doubs, Truite marbrée, Sofie, Savetta, Nez, Gobie maure. Six autres espèces sont classées dans la catégorie "en danger critique d'extinction" : La truite lacustre, le Ghiozzo, l'Alborella, la lamproie de rivière, l'Amérite et, depuis 2018, l'Ombre.

Dans la catégorie de mise en danger "vulnérable", 12 espèces sont répertoriées, dont le Schneider, le Stremer et l'Anguille. La truite brune est classée dans la catégorie "potentiellement en danger".


Pour en savoir plus :


Exploitation des centrales électriques en cas de surtension/radio

La révision de la loi et de l'ordonnance sur la protection des eaux concernant la renaturation des masses d'eau est entrée en vigueur respectivement le 1er janvier et le 1er juin 2011 et constitue une nouvelle étape dans la protection des eaux en Suisse. Son objectif est de valoriser les masses d'eau en tant qu'habitats afin qu'elles deviennent plus naturelles et contribuent à la conservation et à la promotion de la biodiversité. Il faut redonner de l'espace aux cours d'eau resserrés et atténuer les effets négatifs de l'utilisation de l'énergie hydraulique.

La Confédération soutient les cantons dans la mise en œuvre de ces nouvelles dispositions légales et permet une application coordonnée et uniforme du droit fédéral dans toute la Suisse. L'aide fédérale à l'exécution couvre tous les aspects pertinents de la renaturation des masses d'eau dans les domaines de la revitalisation des eaux courantes et stagnantes, des plaines inondables, du rétablissement de la libre migration des poissons et de l'équilibre du charriage, de l'assainissement de l'hydropéage et de la coordination des projets de gestion des eaux. En résumé, les mesures suivantes sont requises :

Les effets de l'éclusage peuvent être réduits par des mesures structurelles (par exemple, des bassins de rétention), des mesures opérationnelles (par exemple, la régulation du débit) ou l'amélioration de la morphologie du cours d'eau. Il convient de veiller tout particulièrement à ce qu'aucune zone ne soit créée pendant la phase d'enfoncement où les poissons juvéniles pourraient tomber à sec. Dans les tronçons d'eau résiduelle, des crues devraient avoir lieu périodiquement - déclenchées artificiellement si nécessaire - afin de "nettoyer" le lit de la rivière et de recréer des cavités dans le gravier. Il s'agit ainsi d'éviter l'affouillement (solidification et colmatage) du lit de la rivière.

Le rinçage des réservoirs ne peut être effectué qu'avec une autorisation de l'autorité cantonale, en concertation avec le service de la pêche compétent.


Pour en savoir plus :


Protection du climat


Accord de Paris

L'accord de Paris est entré en vigueur le 4 novembre 2016, 30 jours après que 55 États, qui représentent en outre au moins 55 % des émissions, ont achevé leur ratification. Le 3 novembre 2016, un jour avant l'entrée en vigueur de l'accord, 92 États au total avaient ratifié l'accord. En outre, 163 États avaient élaboré des plans de protection du climat, pour la République fédérale d'Allemagne il s'agit du plan de protection du climat 2050 avec une longue liste de mesures individuelles politiquement controversées. En Suisse, la loi sur le CO2 en vigueur depuis l'an 2000 est adaptée ; la taxe d'incitation sur le CO2, financièrement neutre, reste l'élément central, des objectifs intermédiaires sont fixés et vérifiés, le trafic aérien à l'intérieur de la Suisse ainsi qu'à destination et en provenance des Etats de l'Espace économique européen est également mis à contribution.

Le président américain Trump a annoncé le 1er juin 2017 le retrait des États-Unis de la convention.

L'objectif de la convention est défini comme suit à l'article 2 "Amélioration de la mise en œuvre" de la CCNUCC :

  1. Limiter l'augmentation de la température moyenne mondiale à un niveau nettement inférieur à 2 °C par rapport aux niveaux préindustriels; s'efforcer de limiter l'augmentation de la température à 1,5 °C par rapport aux niveaux préindustriels. Cela devrait permettre de réduire considérablement les risques et les effets du changement climatique;

  2. Accroître la capacité d'adaptation aux effets néfastes du changement climatique, promouvoir la résilience au changement climatique et encourager un développement qui s'accompagne de faibles émissions de gaz à effet de serre tout en ne menaçant pas la production alimentaire;

  3. rendre les flux financiers compatibles avec une trajectoire de faibles émissions de gaz à effet de serre et de développement résilient au changement climatique.


En savoir plus sur les espèces menacées par le changement climatique :
Wikipedia - Réchauffement climatique